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jeudi 31 décembre 2009

Bilan 2009 au vu de mon activité Facebook

Un jeu : bilan de l'année 2009 à travers mon activité Facebook. Une chance qu'il y a une vie en dehors des réseaux sociaux. Allez, un peu dans le désordre.


- Un bon livre : La route, de Cormac McCarthy
- Une relecture : Les saisons de Maurice Pons (non disponible dans le Réseau, hum)
- Un journal : Journal de deuil, Roland Barthes
- Un jeu littéraire- Georges Pérec, toujours d'actualité :
«L'art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation»
- Albums jeunesse : La route des pastèques, Quartiers d'orange et autres nombreux albums coup de poing.
- Des disques : Compass de Joshua Redman et Douzes hommes rapaillés
- Suspense : Dernières élections municipales
- Haute tension : Débat Harel, Tremblay, Bergeron... :):)
- Congrès : Cefrio - Génération C à Québec (entre les conférences surtout pour le réseautage) + Congrès des milieux documentaires - Investir le monde numérique
- Forum : Bibliothèques de Montréal 2.0
- Professionel : Espace B, Bibliomontreal sur Facebook et Twitter, Biblioclip, des médiateurs, Programme de rénovation, d'agrandissement et de construction de bibliothèques (RAC), Le club de lecture Les irrésistibles, Espace jeunes (malgré tout)
- Le/la (?) pourfendeur de la niaiserie de l'année : Pirathécaire
- Un nouveau complice : Ivan Filion
- Le pire billet de l'année : Lagachette : Le livre se meurt (et ce n'est pas grave)
- Championne toutes catégories et tous azimuts du power bouncing et de la veille (à toutes heures du jour et de la nuit) : Bibliomancienne et ses nombreux clones
-Un néologisme : urinodémagogie (c'est de M.H. Labory, mais elle a rêvé que je l'avais inventé)
- Un bien triste naufrage: BiblioDraveuse
-De futiles querelles : Lis avec moi et Semaine des bibliothèques publiques du Québec
- Une super veilleuse FB française : Nadine Pestourie
- Les blogues cités fréquemment : Bibliobsession, Zéro seconde (Martin Lessard), Bibliomancienne, Espace B, Pirathécaire, Les coups de coeur de Pierre Roberge
- L'incontournable catalogue: Nelligan
- Mon smiley de l'année :) :)
- Des moments chouettes : les cinq @ plus tard de la BM
- Un CMS : Drupal; je salue le sieur Sandron et sa délicieuse conjointe
- La mort pour Falardeau, Freitag, Jackson et le Père Noël(Émile)
- Le pickup à Denis Vézina
- Les danses à dix d'Ivan
- Mes déficits d'intention...
- La Vierge de la miséricorde sur le corps meutri d'Ivan
- Le couple d'affreux de l'année : Vézina, Filion, Jodoin

- 3 Shows de jazz :

  • Ornette Coleman
  • Coréa, McLaughlin et Garret
  • Redman, mon statut :Joshua Redman, Parks et cie, au Jésus hier. L'avenir a du jazz. Passé une heure quinze assis sur le bout de mon siège pour ne rien rater, anticiper, me fondre et me confondre. Envie irrépressible contrôlée de me garocher sur le stage...
- Des citations :


  • "Where is the Life we have lost in living? Where is the wisdom we have lost in knowledge? Where is the knowledge we have lost in information?" T.S. Eliott, in Choruses from The Rock (1934) Where is the information we have lost in Google ?


  • Via @Franck Queyraud (FB) : "Les livres raffolent de l'errance, et ceux qui restent dans la bibliothèque sont des livres tristes" (Noush-Afarin Ansari, iranienne citée dans l'Art de lire de Michèle Petit)


  • «être dans le vent, c'est une ambition de feuille morte» -- Milan Kundera


  • «papa, est-ce que notre vie est déjà toute enregistrée?» Émile Jodoin, mon fils

  • « On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part. » Falardeau

- Des dilemmes moraux :


  • Facebook ou BiblioBabil (Faceplouc, finalement)
  • Les nouvelles télés ou sur Internet-blogue (Internouille, ma télé est à vendre)
  • Dormir ou lire (relire)
  • Rire ou rire (délire)
  • Ma blonde ou ma blonde (ma blonde)

Message écrit sur mon babillard par Vézina le 1er janvier 2009 :

Bonne année à toute la famillia !
Et que tous nos projets se réalisent !

C'est quasiment atteint, on remet ça en 2010...

Bonne année 2010 à toutes et à tous (pour ne pas faire de jaloux)!

Je vous embrasse, multitude réseautante

mardi 17 novembre 2009

El pueblo, jamas sera vincido : viva los dvd!

Je réponds à l'appel de Pirathécaire : «learning revolution» :

L'article d'origine se trouve ici.




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Durant le congrès
Investir le monde numérique qui se tenait la semaine dernière à Montréal, je suis tombée sur cette lettre que les signataires se proposaient d’envoyer au journal La Presse. La lettre n’ayant apparemment pas été publiée, j’ai décidé de la diffuser via ce billet. Je mets au défi tous les biblioblogueurs québécois de faire de même. Et les biblioblogueurs francophones aussi, si cela leur chante. ;)

Le 9 novembre dernier, La Presse a publié dans sa section Opinions une lettre de Laurent Frotey, aide-bibliothécaire à la Bibliothèque interculturelle de Côte-des-Neiges. En résumé, l’auteur s’y plaignait de l’évolution récente des bibliothèques publiques, en particulier de leurs collections.

Décidément, on n’en sort pas. Le développement des collections de nos bibliothèques fait beaucoup de malheureux, si on en juge par la couverture médiatique dont il est l’objet. Il faut dire qu’en cette matière comme en tant d’autres, le premier venu a tôt fait de se prétendre expert ou du moins de se targuer de posséder des connaissances amplement suffisantes pour juger de la situation. Pourtant, les nombreuses plaintes concernant les acquisitions en bibliothèques indiquent une méconnaissance évidente de la mission de nos bibliothèques comme du rôle des bibliothécaires en leur sein.

Ainsi, il y a une vision romantico-élitiste évidente qui émane de ce type de grief. Bien des gens qui se désolent de la piètre qualité des documents acquis par les bibliothèques publiques, voire du populisme dont celles-ci font preuve, croient que le but ultime d’une bibliothèque est d’éduquer le bon peuple et de défendre la Culture, celle avec un grand C. Or, est-ce bien la mission de la bibliothèque publique?

Au risque de les décevoir… non, la mission de la bibliothèque publique est ailleurs. Ou plutôt, elle est beaucoup plus variée que cela. Toute bibliothèque est d’abord un lieu d’information et de documentation. La bibliothèque est aussi un lieu de culture, mais dans un sens plus large que ce qu’entendent habituellement les détracteurs de la culture populaire. La culture ne se limite pas, ne se limite plus au patrimoine écrit. Elle ne se restreint pas à une forme d’art, à une technologie, à un canon, à un idéal qui serait défini… par qui, au juste? La bibliothèque est enfin, aussi, un lieu de loisir. Une mission qui en choque plusieurs, mais qui est tout aussi valable et défendable que l’apport culturel ou informationnel de la bibliothèque.

Quant au rôle des bibliothécaires, il est multiple. Oui, les bibliothécaires se soucient de développer des collections qui correspondent le plus exactement aux besoins de leurs clientèles, mais ils ont aussi pour tâche:

  • d’aménager de façon optimale les locaux de leur bibliothèque;
  • de gérer leur bibliothèque, de ses ressources humaines jusqu’à son budget en passant par sa logistique;
  • de gérer les systèmes informatiques de leur bibliothèque, en particulier son système intégré de gestion de bibliothèque (qui inclut le catalogue) et ses bases de données;
  • de faciliter le repérage des documents acquis en supervisant leur indexation et leur classification;
  • d’aider leur clientèle dans la recherche d’informations;
  • de former leur clientèle à la recherche documentaire, à une meilleure utilisation de l’information, etc.;
  • d’animer leur bibliothèque;
  • de faire la promotion de leurs services, bien souvent inconnus ou mal compris par leur clientèle et donc sous-utilisés;
  • de soutenir la gestion documentaire de leur organisation;
  • de faire de la veille pour leur clientèle;
  • … et nous en passons, et des meilleures.

La complexité de notre profession était d’ailleurs bien illustrée par le riche programme du tout premier congrès des milieux documentaires du Québec, qui avait justement lieu du 11 au 14 novembre et s’intitulait Investir le monde numérique – hé oui, il nous arrive de discuter d’autre chose que de livres, figurez-vous!

En somme, il est bien facile de se plaindre du développement d’une collection. Mais sur quoi se base-t-on pour critiquer celui-ci, au juste? Même les plaintes basées sur des données plus ou moins «sérieuses» puisque tirées de catalogues témoignent souvent d’une utilisation maladroite de nos outils de travail.

Contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, l’analyse du développement d’une collection ne peut se faire à partir de découvertes hasardeuses faites dans les présentoirs de nouveautés ou même sur les rayons d’une bibliothèque. Pour présenter une critique justifiée, il faut pouvoir faire appel à des statistiques valables, comme celles fournies par certains outils d’analyse de collections de bibliothèque. Il faut savoir faire des tests par catalogue. Il faut connaître la politique de développement des collections d’une bibliothèque, ou à tout le moins, en l’absence d’un document précis, savoir interroger le bibliothécaire en charge du développement.

On peut supposer qu’il est très tentant de lancer des déclarations à l’emporte-pièce et de critiquer le travail des bibliothécaires en matière de développement de collections. Acheter des livres est apparemment une tâche facile, n’est-ce pas? Il est seulement dommage qu’on ne prenne pas soin de s’informer proprement avant de s’exprimer publiquement. Pour discuter de développement de collections, n’en déplaise aux ignorants, les bibliothécaires restent les mieux placés. Il est simplement dommage qu’on ne pense pas à nous interroger plus souvent!

En terminant, un conseil à ceux qui se disent insatisfaits des acquisitions de leur bibliothèque. Les bibliothécaires acceptent généralement avec plaisir les suggestions d’achat de leurs clients et se font un devoir d’y répondre, dans la mesure du possible. Pourquoi donc ne pas leur suggérer de meilleurs documents, si vous pensez en connaître?

dimanche 25 octobre 2009

Un oubli

Pensées dominicales...

Et si le développement des réseaux de bibliothèques n'avait été que la mise en place d'un partage de ressources : base de données, documents, fournitures, infrastructures informatiques, etc.

L'Internet 2.0 et le web social vont favoriser l'optimisation du partage de savoirs, d'expertises, et, osons un mot un tantinet suranné, d'expériences.

Le réseau 1.0, bien en phase avec l'économie de type industriel tentait de conneter des objets, le réseau 2.0 rend possible l'interconnexion d'humains : citoyens, blogueurs, bibliothécaire, animateurs, médiateurs, etc.

L'échec relatif du déploiement de nos réseaux de bibliothèques serait-il le simple fait d'un oubli : un usager, un citoyen, un lecteur potentiel en quête de plaisirs et savoirs.

À méditer :

«Savoir», issu du latin populaire «sapere» au sens «d'avoir du goût» et d'exhaler une odeur». Alain Rey, «Dictionnaire historique de la langue française».

Bon dimanche!

samedi 25 avril 2009

Forum Bibliothèques de Montréal 2.0 : la suite

Le Forum Bibliothèques de Montréal 2.0 qui a eu lieu les 19 et 20 mars dernier a eu des retombées positives. Il n'y a qu'à consulter la revue de presse Web entourant l' événement pour s'en convaincre.

Les conférences ont quant à elles été déposées sur le wiki du Forum aux adresses suivantes :

http://colloquebibliomtl.wik.is/B/B1
http://colloquebibliomtl.wik.is/B/B2

Les Actes du Forum seront disponibles prochainement.

Sinon, vous retrouverez ci-dessous les liens vers l'ensemble des
environnements 2.0 du réseau des bibliothèques publiques de Montréal :

FaceBook
Le blogue Espace B
Delicious
Twitter
Flickr
La machine à coudre (univers Netvibes)

Je vous invite à consulter régulièrement le blogue Espace B des bibliothèques de Montréal et à participer aux discussions.

Pour finir, j'attire votre attention sur le Groupe FaceBook N BiblioQuébec que Marie D Martel, Pierre Chicoine et moi avons initié pour poursuivre la réflexion autour de la bibliothèque à l'ère du Web 2.0 et du numérique.

vendredi 17 avril 2009

N BiblioQuébec chez IGA

Faisait 17 degrés aujourd'hui... dans le Haut-Rosemont...

De retour du boulot, il y avait une ribambelle d'enfants à la maison qui se sont tous invités pour le souper... J'adore le printemps, l'été, la ruelle qui s'agglutine dans notre jardin pour profiter de la piscine, de la balançoire et des sorbets. Ça chante, ça hurle, ça invente le monde. Mario Bros côtoie Hulk qui chasse l'homme araignée qui est vraiment «out» parce que le «top», c'est Bakugan!

Alice, ma fille : qu'est-ce qu'on mange papa?

Papa (moi) : euh...

Alice : des mets chinois?

Papa : yark! de La soupe aux choux?

Alice : Papa, lâche-nous avec René Fallet. Des pizzas?

Papa : Tope là!

Et de me pointer chez l'épicier IGA, d'emplir le panier de pizzas de toutes sortes, de bières pour les parents qui vont bien finir par débarquer, de croustilles pour le film de fin de soirée et de réglisses avec oméga trois pour les végétariens...

Et de me pointer à la caisse où je présente ma carte pour régaler l'épicier.

La caissière : Monsieur, c'est qu'on ne prend que la Air Miles.

Oups, je lui ai remis ma carte de bibliothèque.

Rien à faire, vraiment obnubilé par le groupe Facebook N BiblioQuébec que l'on vient de lancer : Bibliofusion, Bibliomancienne et moi humble BiblioBabil, dans la foulée du FORUM.

Joignez vous à nous, le jardin est grand, outre dans le virtuel, des rencontres physiques festives sont prévues dans toutes les régions du Québec sur des terrasses ensoleillées. On invente le monde numérique en rigolant, pizzas dégoulinantes en main et vino à satiété.

Non mais, on ne rigole pas!

dimanche 22 mars 2009

Le forum : Bibliothèques de Montréal 2.0

Le pote Guillaud et la Bibliomancienne me pressent de publier plus fréquemment... Je m'y remets...

Deux journées stimulantes au Forum des Bibliothèques de Montréal : Bibliothèques de Montréal 2.0.

Les actes du colloque et l'ensemble des présentations seront déposées sur le Wiki du Forum prochainement.

En attendant, vous pouvez visionner les présentations suivantes :

Hubert Guillaud : Qu'est-ce qu'un livre à l'heure du numérique?
Silvère Mercier : Vers des bibliothèques écosystèmes
Pierre Chicoine : Stratégies d'utilisation du Web 2.0 à la bibliothèque de l'Université Laval