Les bibliothécaires - engeances à barniques - seraient dépassés par le tout web 2, la nouvelle conscience communicative bidirectionnelle. la googlelisation de l'être et du monde. Monsieur-madame-tout-le-monde-et-bien-d'autres peuvent maintenant faire l'économie des métadonnées tarabiscotées de nos catalogues et de nos services qui sont depuis des lustres collectifs, par ailleurs.
En effet, les bibliothèques n'ont pas attendu la venue du web 2 pour développer des outils collaboratifs, des bases de données communes, des bibliothèques en réseau, du prêt entre bibliothèques, des réservations en ligne, des livres qui circulent et nous brûlent les doigts, des clubs de lecture et d'échanges d'idées, des mots partagés. Le patrimoine informatif et culturel d'abord - horreur - sur des millions de fiches cartonnées et ensuite au bout du clavier l'aventure...
Les bibliothèques suivent le fil qui n'est pas toujours RSS. Véritables infrastructures du savoir des villes, elles doivent continuer à s'adapter au monde numérique en transformation.
À lire, un billet de Patrick Lagacé de La Presse qui nous interpelle
Le livre meurt (et ce n'est pas grave)
Et aussi celui stimulant de Martin Lessard de ZéroSeconde qui réagit à un article publié dans Le Devoir et traite des «émancipations sociales suscitées par le web»
Trois choses dont les livres n'ont pas le monopole
Quand pensez-vous? Que dites-vous? Que faites-vous?
Bonjour Luc !
RépondreSupprimerQue Lagacé ait prêté flan fait parti du risque du polémiqueur qu'il est. Lancer que le "livre est mort" ne fait pas vraiment de sens sauf pour s'attirer une audience.
Que Nadeau l'ait pourfendu, il n'a que ce qu'il mérite --et il n'a pas besoin de moi pour se défendre.
Par contre, certains chroniqueurs du Devoir semblent faire peu de cas du web par moment, et c'est dommage. Ils y gagneraient à réfléchir autrement.
Pour paraphraser la célèbre tirade, je maintiens que "Ceci NE tuera PAS cela". Les livres sont là pour rester (pour mon plus grand bonheur, au moins). L'industrie du livre aura par contre à s'adapter.
Et les bibliothèques aussi. D'où ma joie de voir une voix de plus s'ajouter dans la blogosphère pour en parler. Bienvenue Luc!
(PS: et je retiens cette formule "Les bibliothèques, infrastructures du savoir des villes"! Excellent!)
Allo, Martin,
RépondreSupprimerIl est question du "Culte de l'am@teur" de Andrew Keen ce matin dans la Presse. Un brulôt, lit-on, où le bon peuple 2.0 est comparé à des «millions de singes exubérants»
L'as-tu lu?
Beaucoup de manichéisme à mon avis dans ses débats. Ça m'énerve un peu que CECI ne puisse pas exister avec CELA.
Martin,
RépondreSupprimerLa formule : Les bibliothèques, infrastructures du savoir des villes... je la tire de la Politique de développement culturel de la Ville de Montréal.
http://tinyurl.com/politcult